Arrivé du Chambellan du Bourbonnais-Auvergne

Après l'Alençon et la Champagne, il était temps pour l'Auvergnat de se rendre dans les Flandres pour la transmission de l'annonce de son régnant.

Salutation, je suis Erandil, chambellan du Bourbonnais-Auvergne, j'ai ce message à faire passer aux autorités comtales :

Citation :

A sa Grâce Mevrouw Rosa, Comtesse de Flandres,

A tous y-ceux et y-celles que ce présent escrit liront ou entendront,

Salut !


Nous, Ysaoth Duc du Bourbonnais-Auvergne, conjointement avec notre Chambellan Erandil, faisons annonce qui suit.


Notre souci de redéfinir nos différents accords & traités diplomatiques, de rendre justice justement & sereinement, nous poussent ce jour à renoncer à la coopération judiciaire entre le duché X & le Bourbonnais Auvergne.
En effet, la justice que nous représentons s'arrête à nos frontières, là où celle de nos pairs, régnants des autres provinces vassales de la Couronne de France commence. Ainsi délimité, notre pouvoir de justice ne peut être rendu par un autre régnant, pas plus que nous ne pouvons rendre la justice au nom de celui qui nous solliciterait, sans que notre autorité ne connaisse une extension abusive de son principe.

Seule notre souveraine, la Reyne de France, Angelyque de la Mirandole, peut ainsi connaître un pouvoir de justice sur tout le territoire du Royaume de France.

Ainsi, dénonçons le traité d'entente signé le 30 octobre de l'an de grâce 1454.

Ce renoncement ne saurait, bien entendu, signifier l'arrêt des relations cordiales que nos deux provinces ont su entretenir par le passé, d'autres domaines de coopération s'ouvrant désormais.


   Signé et scellé de notre en main à Clermont en ce 7ème jour du mois de février 1463

Ysaoth, Duc du Bourbonnais-Auvergne


Erandil, Chambellan du Bourbonnais-Auvergne

Il s'attendait qu'une telle annonce ne serait pas prise avec indifférence, le chambellan demeurait donc tranquillement à l'entrée.

Dérangée dans son bureau, la Chancelière récupéra la missive et la parcouru une fois ou deux, songeuse. Le page qui avait apporté le pli s'autorisa alors à se racler la gorge et l'Italienne porta son regard sur lui, marquant son étonnement.

- Excellence... la missive a été apporté par le Chambellan Auvergnat lui même, et il vous attend.

- Il fallait commencer par là.

La Brune avait arboré un ton froid, mais il fallait bien avouer qu'en ce moment, elle était pas aidée. Quelle misère... Elle quitta donc son bureau, tendant dans la foulée la lettre au page.

- Direction le conseil, tu m'envois ça immédiatement au conseil, j'ai à discuter.


Et comme le page s'exécutait, l'Italienne se retrouva seule, accompagnée de ses propres claquements de pas sûrs et décidés dans les couloirs humides.

- Excellence, le bonjour et la bienvenue en Flandres !

Le sourire charmeur de l'Italie, les gestes assurés, la Chancelière avait fait son entrée.

- Avez vous fait bon voyage ?

La Brune acquiesça aux propos du Chambellan, haussant imperceptiblement un sourcil. Bien sûr qu'elle avait des questions, il n'était pas vraiment dans sa nature de venir voir en personne les messagers, tout Chambellan soient ils.

Oui bien sûr, je me doute en effet que vous soyez fort occupé, aussi je vais tenter de faire vite.

Elle se détourna de lui une seconde et se dirigea vers un buffet, rapportant deux verres de vins, dont un qu'elle tendit au blond.

Tout d'abord, sa Grandeur Rosa de Leffe, Comtesse des Flandres me fait vous dire qu'elle regrette très sincèrement que ce traiter de coopération judiciaire prenne fin, mais que Notre Amitié reste assurée au Bourbonnais-Auvergne.

Elle marqua une pause légère, et s'autorisa un sourire léger.

Peut être souhaiteriez vous vous asseoir ?

Elle désigna deux fauteuils dans un coin de la salle.

A moins que vous ne préféreriez une salle plus intime ? Il est vrai qu'ici nos propos sont audibles au tout venant. Néanmoins, comme je ne souhaite pas vous retenir plus que nécessaire, je vous laisse décider.

[Navré pour ce très long contretemps, l'IRL a été chargé ces dernières semaines.]

Le chambellan avait certes beaucoup à faire et en bien d'autres province, mais la diplomatie repose entièrement sur la patience.

Cette ligne diplomatique touche à toutes les coopérations judiciaires auquel des traités contracté parmi d'autres provinces seront également abrogé, je peux donc tout d'abord vous rassurez que cela n'a strictement rien de personnel envers le comté des Flandres.
Mon voyage parmi les provinces de France ne se fera pas en un jour, je peux donc aisément vous accordez tout le temps nécessaire pour toute question ou autre sujet, si il y a un lieu auquel nous serons plus à l'aise pour discuter, je vous suivrais avec plaisir.

[Pas de souci, je suis la première à comprendre ]

La Brune acquiesça puis lui fit signe.

Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre, nous allons pouvoir discuter en privé.

Le chambellan était prêt à suivre le pas.

Qu'il en soit ainsi, je vous suis !


[HRP = petit soucis d'ordre technique ----> "Désolé, mais seuls les utilisateurs avec un accès spécial peuvent lire des sujets dans ce forum."]

[En effet, désolée du cafouillage heu... s'était pour voir si tu suivais *se racle la gorge mentant honteusement* C'est rectifié en tout cas ]