Par chance, la Deswaard se trouvait déjà en la pièce d’accueil, le vestibule de l’entrée, l’antichambre menant jusqu’aux divers tréfonds de Sainte Catherine et de ses méandres dociles.
Elle était debout, à l’une des extrémités, trônant dans un coin d’où elle avait l’heur de jauger l’ensemble et d’avoir la possibilité d’analyser de son regard de glace les choses proposées.
Assurément ne manquerait-on pas, dans le service, d’avoir quelques remontées par la suite quant à la qualité de ce qui était présenté dès l’arrivée des invités.
Ainsi, alors que justement l’une de ces dignitaires attendus se faisait annoncer, c’est à la sociopathe Vicomtesse d’effectuer quelques pas en direction de l’homologue avant que de s’incliner.
Le Bonjour vous va, Excellence. J’ose espérer qu’avoir à faire à une Chancelière plutôt qu’un Chancelier n’équivaudra guère à l’enclenchement de quelques désagréments diplomatiques.
Elle annonce par la même et de manière quelque peu preste la chose suivante, n’étant que peu adoratrice des penchants et autres mœurs annonciatrices.
Je suis Quiou Deswaard de Noldor, de Maldeghem et de Beselare, Chancelière de nos septentrionales Flandres. Mais s’il vous plait de m’accompagner, que je vous mène jusqu’en les locaux accordés à la Normandie…
De là, nous pourrons digresser de milles façons, tandis que vous aurez de quoi vous soulager du voyage effectué.