Arrivée de la vice d'Alençon

Nombre de messages : 13 Localisation : Alençon Date d'inscription : 21/03/2012

Les Flandres - Alençon....La distance était si peu éloignée qu'elle aurait presque pu se permettre d'arrivée en saute mouton.
Elle aurait pu!!!! Mais arriva en carrosse aux armoiries du duché du domaine royal. Le laquais descendit pour lui ouvrit la porte. Elégamment, Elle sorti de la voiture quand sa belle robe verte sombre s'accrocha à un bois de fer qui dépassait de l'huis.

CRRRRRRRrrrrrrrrrrrrrrrrrr!!!!!

Dans un bruit merveilleusement stressant pour la diplomate, celle-ci essaya tant bien que mal de ne pas plus trouer sa robe que nécessaire.
Elle leva un regard assassin vers le valet.

C'est pas un petit clou de rien, c'est limite une épée!!!! Vous avez voulu me tuer ou quoi?
On réglera çà plus tard, je suis déjà pas bien en avance sur l'horaire.....ET la faute à qui quand on perd une roue?

Elle regarda sa belle robe avec désespoir et posa sa main dessus pour éviter que le lambeau de tissu ne pendouille aux yeux de tous.
D'un pas, assez énergique, elle se dirigea vers les grilles de la chancellerie des Flandres.

Bonjour pouvez vous m'annoncer, je suis Luaine Von Strass, Vice chancelière d'Alençon.

Nombre de messages : 1 Localisation : Flandre Date d'inscription : 31/03/2012

Les armes d'Alençon, ces salauds!? L'occasion était trop belle. Jan prit un des pots d'argile qu'il transportait et le lança en direction du trop riche carosse.

Clang!

Le récipient se brisa et la confiture de fruit rouge s'étala, tel le sang flamand, sur le blason honni des alliés des oppresseurs du peuple.

Frankrijk barst!

Prit-il le temps de crier à l'encontre de l'équipage, avant de s'enfuir et que la garde n'intervienne.

Nombre de messages : 13 Localisation : Alençon Date d'inscription : 21/03/2012

La brune attendait qu'on vienne lui ouvrir, n'aimant pas faire le pied de grue devant des grilles qui lui faisait penser à l'univers carcéral des brigands engeolés.
Ses yeux viraient vers son superbe accro, qui avait le don de l'irriter au plus haut point. Elle attendait lorsque......
Un bruit la fit sursauter.

Quand elle se tourna virement, elle vit un pot éclater sur le carrosse l'arrosant d'une gelée rouge et collante si semblait être de la confiture mais un bris d'argile vint couper sa pommette.
Luaine cria et porta le revers de sa main sur sa joue. Lorsqu'elle la regarda, elle y vit du sang.

ASSASINNNNNNnnnnnnnnnnnn!!!!

Sa jolie robe qui avait été accrochée, était à présent crépitée de confiture collante.
Elle resta à regarder autour d'elle entendant une voix sortir du néant. La Von Strass chercha partout pour n'y voir personne.
La colère monta à ses joues et bientôt son visage diaphane devint rouge pivoine.
Ils l'avaient donc fait poireauter devant la porte pour l'attaquer? L'ancienne duchesse consort saignait et elle ne voyait pas la profondeur de l'entaille, se demandant si elle allait être défigurée.

Elle remonta dans son carrosse, devant les yeux éberlué du valet et du coché.

MADAME!!!!

Fouettez coché!!!!!!! Sur Alençon et vite.

Bientôt en Alençon, l'incident remonterait prochainement dans tout le domaine royal. Un mouchoir immaculé fut sorti et elle tamponna sa plaie.

Debout, à percer les mystères éloquents de quelques dessins charmants, la Deswaard contemplait des toiles de factures flamandes en l’une des innombrables succursales de la vaste Tourelle de Flandres.

Par le même temps se faisait-elle lire, par un page aguerri, les nouvelles de Paris, doublées de quelques notes et autres joyeusetés ayant trait à la débâcle du Balbuzard et de son éviction, fait par trop souvent tourné en dérision.

Concentrée, pourtant, elle ne pouvait plus ignorer ces pas qui accouraient en un rythme effréné, en émoi, cette cavalcade qui se répercutait peu à peu en chacune des salles de Sainte Catherine. L’homme, auteur de ce branlebas de combat, jeune valet, suivi de près par des individus armés, venait tout droit de l’entrée avec un message peu ravissant, qui sera peu enclin, bientôt, à satisfaire la Terreur, digne héritière de ces méandres dépourvues de misère.

Ma Dame ! Excellence ! … Par Dieu vous voici !!!

La troupe de s’incliner devant cette figure glacée n’offrant qu’un dos éloquent, véritable précipice du néant sur lequel retombait une cascade de cheveux torsadés, et l’homme de continuer après avoir repris son souffle perdu dans la course qui l’aura mené jusqu’en ces lieux.

Votre Excellence ! Un incident grave vient de se dérouler aux portes mêmes de la Tour ! Les gardes ont vu un coche aux armes de l’Alençon se faire attaquer par…*Il tourne la tête, légèrement, pour mieux aviser l’un des hommes armés, comme pour s’assurer de la véracité des propos qu’il tiendra à l’instant* …Il s’est fait attaquer par des projectiles ensanglantés issus tout droit…issus tout droit des armées du Sans-Nom !

« Sa Sombritude », à ces mots, consent enfin à se détacher de la douce contemplation de l’œuvre magistrale d’un artiste aux traits ineffables, pour mieux se décider à toiser férocement, flegme à souhait, la menuaille.

Des armées du Sans-nom ?

Oui, Dame Chancelière. Et le carrosse est reparti aussi rapidement qu’il est arrivé.

Je vois…

Excellence ?

L’homme est inquiet, c’est que la Dame n’a nullement pour habitude de se montrer tendre, dupe, ou même d’ainsi se faire leurrer par quelques contes pour enfant. Seulement voila, même les témoins de la scène, les gardes, n’auront guère su comprendre ce qui aura bien pu se dérouler durant cet incident.
Pour eux, la confiture était devenue sang et le bandit n’était autre que de nombreux envoyés du Prince-Démon de la colère, à savoir l’illustre Léviathan.

Que les soldats ratissent la campagne et qu’ils me trouvent la source même de tant de désagréments. Je ferai passer votre Sans-Nom à la question et il sera pendu haut et court, jusqu’à ce que j’accepte qu’on daigne trancher…Hum.
Qu’importe.

Lancez un émissaire aux trousses du convoi d’Alençon. Et faites qu’il accepte de s’en retourner sur ses pas pour venir jusqu’à moi.
Qu’on les traite bien, plus que jamais, où sinon, point ne pourrai-je jurer du sort qui sera votre s’il advenait qu’une crise diplomatique vienne à s’enclencher de par votre faute.

J’ai dit !

Elle les renvoie d’un violent signe de la dextre, c’est qu’il n’est plus l’heure de se montrer diplomate quand on ose ainsi s’attaquer à ses illustres invités.

Nombre de messages : 13 Localisation : Alençon Date d'inscription : 21/03/2012

Le mouchoir toujours sur la joue, Luaine n'avait pas la moindre idée de la taille de son écorchure ou de son trou béant la défigurant à jamais. Déjà elle entendait le doux surnom de "lulu la balafre" tinter à ses oreilles.
Le séant gigotant sans cesse sur la banquette du carrosse, elle psalmodiait des noms d'oiseaux les plus rocambolesques à l'égard de cette personne surement consanguine qui avait envoyé sa révolte confituresque en pleine poire.

Le coché fouettait l'attelage à quatre chevaux, qui rentrait à vive allure sur Alençon non sans passer par l'Artois et la Normandie. C'est d'ailleurs dans cette dernière province que Luaine voulut s'arrêter.
Il fallait bien dormir et manger et que l'attelage se repose aussi, après cette course effrénée.

La côte d'albâtre à proximité de Dieppe fut nommée comme halte avant d'entreprendre l'arrivée sur Alençon.
Luaine vit les immenses bateaux en partance pour l'Angleterre, remplir leurs cales de tonneaux.
Quand son carrosse s'arrêta devant une auberge bourgeoise dans une rue adjacente au château, Luaine en descendit et prit une chambre pour la nuit.
C'est le soir à la tombée de la nuit que qu'un homme, qui avait l'air aussi fourbu que couvert de poussières, arriva dans l'auberge à la recherche de la Von Strass.
Celle- ci mangeait à une table, seule, le nez dans ses vélins et des journaux du coin. Sa blessure n'était pas importante pour son plus grand soulagement et seul, un petit trait rouge apparaissait sur sa pommette. Dans quelques semaines, il n'y paraitrait plus, surement pour le plus grand bonheur de son époux aussi.

Son visage diaphane se posa sur l'homme qui arrivait dans sa direction, alors que l'aubergiste pointait du doigt en direction de la brune. Elle soupira car pensait qu'il venait surement comme un oiseau de mauvais augure. Sa main se porta sur une dague cachée dans les plis de sa robe.

Quand il se présenta et lui expliqua le motif de sa présence, le visage de Luaine se ferma un peu. Retourner? Et si c'était un guet-apens? Si ils voulaient ne pas la louper cette fois -ci?

Vous voulez être sûrs que je trépasse cette fois-ci? Repassez une autre fois avec une charrette sur ma personne pour être certain que je ne me relève pas....??

L'homme fut hautement convainquant dans son rôle d'émissaire, lui exposant l'histoire. Luaine se dit que si il avait raison, il serait plutôt absurde de ne pas y retourner. Elle demanderait ainsi réparation et la flagellation du consanguin qui lui avait fait ça.

Je vous suivrais mais pour l'heure il est bien trop tard.

Elle paya à l'émissaire une chambre dans l'auberge et ils se mirent en ordre de marche vers la chancellerie flamande dès l'aurore.
Arrivés en après midi, Luaine se présenta aux grilles pour la seconde fois en deux jours. Elle montra le lieu du crime à l'émissaire flamand et se présenta à nouveau.

Veuillez me faire annoncer. Luaine von strass, vice-chancelière d'Alençon et attachée aux flandres.

Attachée était un bien grand mot....Tâchée de confiture était plus vraisemblable, quoiqu'elle avait eu le loisir de changer de vêtements.

A l’entrée, l’on ne su qu’être prévoyant, obséquieux, complaisant et prêt à tout pour faire oublier le triste incident de la précédente journée.
Ordre Vicomtal.
On s’y pliait rapidement.

Adoncques s’était-on plus que convenablement occupé de la représentante alençonnaise qui fut rapidement menée jusqu’en le bureau même de la Deswaard, s’il vous plait !
D’ailleurs, prévenue suffisamment à l’avance, elle avait ordonné qu’on débarrasse une tablée pour mieux y accueillir la Vice, pour mieux se faire pardonner les écarts d’un soiffard mal embouché, aux mœurs indignes, à l’honneur infime.

Trônait désormais, sur cette table, de quoi faire bombance ou, si vous préférez, quelques menus mets aux saveurs recherchées faisant office de diner.
Se mêlaient dès lors en un désordre savamment architecturé pâtés de viande en croûtes, tourtes de poisson aux amandes et au vin blanc, gibier enrobé de croustillants, gâteaux rustiques à base de pâte à pain doré et entouré de fromage blanc, coloré de safran.

Et quand l’on vint annoncer l’Ambassadrice, ce fut une Deswaard debout, les mains, véritables serres présentement camouflées en un écrin de satin et liées par-dessus une mise jolie, quoique trop sombre mais parfaitement sertie, qui attendit de voir son interlocutrice.
Et l’impavide flamande, éternelle inflexible, au charme certain, mais à la froideur d’airain, prit cependant le temps de rajuster une riche pelisse de vair obombré avant de s’abimer en une révérence de bon gout, quoiqu’un peu roide, du fait du personnage.

Le Bonjour vous va, Excellence.

Une dextre s’en alla désigner la table, persuasive, tentante, abusive.

S’il vous plait de bien vouloir accepter de dîner en ma compagnie…Peut être serions-nous enclines, par la même, à disserter quelque peu sur les désordres fâcheux qui vous auront retardé et qui, je le crois, ne sauraient plus être que de forts mauvais et lointains souvenirs.

L’invitation était lancée.

Nombre de messages : 13 Localisation : Alençon Date d'inscription : 21/03/2012

Deux sinoples en mode furtif zieutèrent les parages histoire de ne pas se reprendre une tarte dans le coin de la gueule ce coup-ci. Etant proche de l'Alsace, avec sa chance habituelle, il était certain que la tarte serait en plus flambée pour une immolation en bonne et due forme devant les grilles.
On vient vite la chercher aux grilles de l'antre diplomatique, ce qui ne fut pas étonnant avec le contentieux de la veille.
Courbettes et cérémonial furent de mise pour accompagner la Dame d'Alençon. La joue portant encore les stigmates du bris d'argile, fut recouvert au matin par un trait de poudre puis effacé pour laisser le loisir au diplomate flamand de voir la légère blessure, qui certes n'était pas grave en soi mais inquiétant compte tenu du caractère diplomatique.
On la mena devant une grande porte qui, une fois ouverte, déboucha sur un banquet fleurant merveilleusement bon.

Une Dame arriva, sans se présenter, mais Luaine comprit par sa prestance, qui s'agissait surement de la chancelière voir de la comtesse en personne.
Elle était belle, fine, impassible, froide et captivante. Luaine fut un peu impressionnée de voir cette personne dans toute l'impudence de sa beauté.
Luaine s'inclina avec respect.

Bonjour...

Elle laissa la suite dans un léger suspend, ne sachant pas le titre et le nom de son interlocutrice.

....Je suis Luaine Von Strass, vice-chancelière d'Alençon. Enchantée de faire votre connaissance.

Une main exhiba le festin dans une invitation protocolaire afin de discuter du camouflet de la veille. Luaine n'en attendait pas moins tout en se réjouissant que la diplomate prenne l'affaire au sérieux.
On n'accueillait généralement pas les diplomates autour d'un buffet de la sorte pour leur dire bonjour, du moins, Luaine le pensait. L'accueil fut fait à la hauteur de l'affront qu'avait ressenti la brune.

Merci de cet accueil fort prestigieux Dame.

Elle prit place sur un fauteuil, si moelleux qu'elle eu l'impression de son séant avait disparu, autour de cette belle tablée.

Oui hier, un incident fâcheux m'a fait rebrousser chemin.

Elle montra sa joue d'un geste gracieux du revers de sa main, comme si elle eut présenté un tableau de maitre.

Un homme, d'après la voix que j'ai entendu car je ne l'ai pas vu, a lancé un pot de confiture de fruits rouges contre mon carrosse facilement reconnaissable de part les armoiries d'Alençon. La rage avec laquelle il lança le pot, m'a blessé au passage, me sautant au visage.
Inutile que je vous décrives l'état de ma robe.

Elle sourit toutefois, ne montrant lui de signe hostile ni même d'énervement.

Il a crié quelque chose que je n'ai pas compris.
Frankrijk barst!

Luaine écorcha sans doute ces paroles répétées phonétiquement et sans accent.

Je ne parle pas le flamand.

C'était une façon poli de demander une traduction.

Elle prit place tandis que son interlocutrice s’installait, s’attardant, par la même, à elle-même déverser en deux godets savamment ouvragés un liquide carminé, du Digoine, le seul et unique vin qui, bien qu’insipide à ses papilles, comme n’importe quelle cuvée, comme n’importe quelle victuaille, avait eu l’honneur d’être désigné par la Terreur comme breuvage à servir, à présenter en cette soirée.

D’un imperceptible geste de la sénestre, pour qui n’y fit pas attention, elle congédia la valetaille, afin de ne plus être qu’en tête à tête avec la suppliciée.
Suppliciée qui présentait d’ailleurs, sans trop d’aigreur, une humble griffe rouge carmin, digne d’être issue d’un joli félin.

Et si la Deswaard ne s’était ainsi pas présentée, c’était bien parce qu’elle avait pensé que ses titres avaient été déclinés par quelques huissiers, auparavant. Il faut dire que par quelques complexes d’infériorité, de supériorité, ou par simple lubie, fruit de ses illustres fantaisies, elle ne goutait que peu de déclamer complaisamment, de s’enliser outrageusement à ainsi énoncer elle-même ses charges et autres joyeusetés.

Adoncques, retirant enfin ses gants qu’elle déposa à même ses genoux, elle fit mine de farfouiller la mangeaille, comme pour inciter l’Ambassadrice à en faire autant, mais sans réellement consommer le moindre mets.
Elle était ainsi.
Ne mange peu, grignote beaucoup, ne dort qu’un peu, somnole partout.
Ainsi était-elle.

Quelle ignoble affaire que voici…Mais, s’il vous plait de le savoir, l’homme, immonde auteur de ces fantasques ouvrages, est activement recherché, et je ne saurais qu’être assurée de le voir sous peu en quelques cachots flamands, à se faire férocement punir pour ses exactions avant que ne lui soit accordé quelques horribles...rédemptions.

Elle porte sa coupe aux abords de ses lèvres, sans plus rien faire de plus.

Frankrijk barst, dites-vous…Cela vient donc bel et bien d’un activiste enlisé à croire que l’indépendance ne saurait qu’apporter la gloire. Mais ce n’est point avec des « crève, France ! » qu’ils arriveront à atteindre leurs idéaux décadents.

Les prunelles d’obsidiennes, froides, glacées, s’en vont alors contempler leurs homologues.

Nombre de messages : 13 Localisation : Alençon Date d'inscription : 21/03/2012

Est ce les Flandres ou la Dame qui faisaient un peu peur? Luaine sentait une chape de plomb telle l'inquisition ibérique, sombre et austère, planer autour. Elle avait envie de dire "chut" à sa robe de faire autant de bruit de froufrou si vulgaire qu'il rompait le silence monastique des lieux.
Un bref instant, Luaine se demandait si Torquemada le grand inquisiteur n'allait pas venir. La brune avait soudain sept ans, les mains moites timidement à lisser les pans de sa robe et grimacer quand un bruit se faisait entendre. Se faire enconfiturer ne suffisait pas....Elle s'attendait à des sourires et une accueil moins sévère.
Au vu de l'ambiance de la salle, le couvent des carmélites passait pour la fête foraine et Luaine qui était pourtant pieuse passait pour la soeur sourire à côté.

Elle tenta un sourire vers la femme aussi belle qu'impressionnante dont elle ne connaissait pas encore le nom. L'émissaire lui avait parlé de cette femme pour qui il vouait une dévotion, on le sentait bien mais il passa son patronyme. La diplomate alençonnaise, en parfaite tête de linotte, n'avait pas bachoté les noms, pensant qu'il lui serait fournit à un moment ou à un autre.
Son homologue parla de l'incident qui aurait pu virer à la tragédie mais qui s'était bien terminé. La Dame ne semblait pas aimer ce qu'elle avait entendu, ne donnant pas de crédit aux indépendantistes flamands.

Fort heureusement, il n'a pas réussit à empêcher cette réunion.
Il y a des consanguins partout, je ne ferais pas d'amalgame rassurez vous. Etre là au final c'est leur faire la nique et les empêcher d'arriver à leurs basses manoeuvres.

Alençon m'envoie renouer des liens d'amitiés avec les Flandres. Nous sommes géographiquement assez proche. N'oublions pas que dans le temps nous avions un traité de coopération d'entraide militaire, pour vous dire les liens d'amitiés qu'ils existaient.

J'espère voir le maraud châtier de belle manière. Je n'irais pas à demander un empalement car la blessure est bien légère mais le supplice de la roue me semble approprié. Casser les bras de cette vermine, lui permettra de ne plus lancer d'objet sur les gens et il pourra ainsi macérer dans ses excréments sans pouvoir s'essuyer.

Elle approcha le hanap de vin et bu une fine goulée juste avant de prendre un petit morceau de viande qu'elle mangea en souriant bien poliment et montrer à son interlocutrice qu'elle savourait pleinement les mets.

Elle s’était déchargée du poids usant de son godet, pour mieux farfouiller parmi les quelques victuailles et piocher, presque aléatoirement, un petit croquant au safran qu’elle s’en alla déguster sans même y prendre gout, sans même savourer.

Elle hochait subtilement de la tête, la Deswaard, elle inclinait de temps à autre du chef, aux dires de la Vice, à l’énoncé des divers états de fait, des différentes informations, des regrettables élucubrations.

Et quand elle l’entendit se répandre sur le sort à réserver au malandrin, au malotru, au faquin, elle arqua un sourcil, qu’elle avait sévère, presque à son insu, et sourit en coin.

La roue, dites-vous ?
Je vois…
Bien, fort bien. Il en sera fait ainsi, tel que vous l’aurez si promptement suggéré, quand nous l’aurons rattrapé et que nous l’aurons passé quelque peu aux délices même de la question.

La Terreur de déplisser les pans de sa robe à tassel, avant de se racler la gorge, pour mieux entretenir un peu le silence, un bref instant, un court moment.

Pour en revenir aux relations même de nos deux contrées, j’ai nommé un Ambassadeur en remplacement de Son Excellence Isab qui fut longtemps en charge des liens avec votre Duché. Son Excellence Bartox ne saurait que se montrer efficace en votre compagnie, j’en suis assurée…

La voila qui se redresse, invitant son interlocutrice à en faire de même.

Point ne vous ferai-je l’offense de vous mander à me montrer votre lettre de créance…Pas après la chose fâcheuse qui se sera déroulée plus tôt. Adoncques, si vous voulez bien me suivre, que je vous mène jusqu’aux bureaux qui vous sont dédiée.

Nombre de messages : 13 Localisation : Alençon Date d'inscription : 21/03/2012

Le repas semblait toucher à sa fin, les deux femmes parlèrent de tortures ce qui semblait leur donner un sourire presque malsain. Elles devaient être du même acabit à savoir, "pilonner" les vilains méchants pas beaux.
La lettre de créance fut évoquée et Luaine voulait être parfaitement en règle. C'était un tout petit rien mais qui prévalait pour avoir des relations diplomatiques saines.

La Vice-chancelière tendit le vélin.

Citation :

De nous, Son Excellence Chrystel de Branson, Duchesse de Hyemes, Baronne de Bagnole de l'Orne et Dame des Loges de Carrouges, Chancelière d'Alençon.

Aux Alençonnaises, Alençonnais
A tous ceux qui la présente liront

Arrivée de la vice d'Alençon Alenonoriflamme

Salutation et Paix!

Par la présente, annonçons la nomination de son Excellence Luaine Von Strass au poste de Vice-Chancelière d'Alençon pour la zone Nord. Convaincue de son talent et de ses compétences, témoin de sa persévérance et de son dévouement, nous rendons donc notre volonté publique de la voir prendre ses fonctions dès ce jour.

Qu'il soit reconnu que nous lui faisons entièrement confiance pour remplir ses fonctions et que nous attendons d'elle le meilleur afin que la Chancellerie d'Alençon puisse poursuivre son épanouissement autour des valeurs qui lui sont reconnues, hospitalité et justice!

Nous lui souhaitons de ce fait mille succès au sein de son nouveau poste.

Rédigée à la Chancellerie d'Alençon, ce 23eme jour du mois de Février 1460

Son Excellence,

Chrystel de Branson
Chancelière d'Alençon
Arrivée de la vice d'Alençon Chrysteljaune

Arrivée de la vice d'Alençon Chrysteljaune

Pour ce qui est d'ambassadeur alençonnais pour votre province, j'ai bien peur qu'il n'en existe point encore. Mais je mettrais un point d'honneur à en trouver un digne de ce nom. Jusqu'à lors je serais votre interlocutrice.

Je me ferais une joie de rencontrer le diplomate flamand en charge d'Alençon.

Luaine suivit la diplomate dans les bureaux.